Ce message du canal Telegram « Actualités Mondiales et Françaises » est intéressant à plusieurs titres :
[Transféré de Actualités mondiales & françaises]
Vous trouverez ci-après un cours d’Histoire tel qu’on l’enseignait aux futurs instituteurs en 1886, dans un double-volume. (Je pense que les instituteurs d’aujourd’hui doivent en connaître à peu près une infime fraction.)
Je cherchais depuis un moment des cartes historiques sur l’Empire Russe, et il m’était impossible de trouver quoi que ce soit de correct. L’idée m’est venue cet après-midi de changer d’approche, et de chercher des documents historiques publiés avant 1992. J’ai fini par trouver ces deux documents exceptionnels, libres de droit, à priori « apolitiques » (du moins par rapport aux normes actuelles, leur lecture est plaisante), et qui présentent les changements dans l’Histoire de l’Europe.
1886, cela permet d’éliminer la politisation et la médiocrité modernes, et surtout, toute influence de ce qu’est devenu le monde après les grands bouleversements de 1914-1991.
L’un des ouvrages présente les cartes avec un résumé, l’autre entre dans les détails. Le résumé est intéressant, puisqu’il montre comment se sont formés nos pays actuels, à partir de petits groupes « tribaux » indépendants, avec de grands changements territoriaux. Les choses étaient plus simples et beaucoup moins idéologisées/politisées à l’époque.
Vous découvrirez l’orthographe des noms de villes comme Kief, Tchernigof, Cherson. Et la Nouvelle Russie. Il est bien dommage de ne point avoir une liste plus complète.
L’absence de la politisation moderne est vraiment agréable.
J’ai ajouté quelques belles cartes plus récentes qui montrent l’Europe avant sa destruction en trois actes, 1914, 1939, 1991. Destruction qui explique les tensions encore actuelles entre l’ex Empire russe et l’ex Empire ottoman, dont les populations n’ont jamais perdu leur esprit fort. A contrario des pays occidentaux.
➡️ https://t.me/DepotMultimedia/204 ⬅️
Source (http://bibnum-bu.univ-artois.fr/collections/browse)
En quête de cartes historiques sur l’empire russe, l’auteur écrit : « 1886, cela permet d’éliminer la politisation et la médiocrité modernes, et surtout, toute influence de ce qu’est devenu le monde après les grands bouleversements de 1914-1991. » Les cartes qu’il a trouvé sont bien sûr passionnantes, effectivement. Mais je décide de me laisser aller à un commentaire tout en digression à propos de cette histoire de politisation car effectivement, aujourd’hui, tout est politique et c’est tout une idéologie qui prétend changer le monde. La médiocrité en est le pendant, de par l’affaissement de tout ce qui n’est pas cohérent avec la vison officielle.
La politisation de toutes les sphères de la vie – dont la connaissance et sa transmission à la jeunesse font bien évidemment partie – sont un facteur d’appauvrissement, d’aplanissement de tout particularisme : observons la prétention féministe à politiser le privé (ce qui est un des marqueurs les plus extrêmes de totalitarisme, mais la bien-pensance féministe n’en a cure puisqu’elle a raison sur tout…), comment il prétend « déconstruire » les personnalités pour les reformater ensuite selon ses réquisits idéologiques. Dans les écoles françaises par exemple, le féminisme est partout (à l’image de l’antiracisme chargé d’expliquer aux jeunes français qu’ils sont des salauds, le féminisme explique aux hommes qu’ils sont ontologiquement mauvais), non pas suite à une lutte victorieuse des femmes mais uniquement parce que l’oligarchie néo-fasciste qui nous domine a vu là un moyen de division et d’oppression de l’humain, de standardisation, de domestication. Les féministes sont trop endoctrinées pour comprendre qu’elles sont non seulement des incapables mais aussi les idiotes utiles du fascisme qu’en plus, cerise sur le gâteau, elles croient combattre. Dans cette affaire, nous perdons tous – et j’insiste bien sur le tous – la capacité d’être ensemble, d’aimer une femme, un homme, de former un couple. Ô combien est douloureuse la séparation des femmes et des hommes ; combien de pleurs, de vies gâchées, isolées, mal vécues? Ainsi va la putréfaction de la société française et la disparition du peuple.
Si on observe la situation avec Hannah Arendt, en occident, la politique a été transformée en œuvre de gestion. Ce sont les logiques originaires du foyer, c’est-à-dire de la survie, de la nécessité, bref de l’économie, qui ont colonisé la sphère politique dans laquelle traditionnellement le particularisme de tout un chacun pouvait apparaître. Alors, quand cette possibilité-là disparaît, quand tout n’est que gestion, les esprits s’affadissent, se frelatent : sans pouvoir exprimer leur spécificité, ils ne peuvent pas devenir forts. Les peuples occidentaux aujourd’hui sont faibles parce qu’on les a empêché de naître, un système affreux les brime dès leur plus jeune âge. Il politise leur vie en quelque sorte ce qui signifie, dans l’acception que l’occident a de la politique (différente de celle des grecs), qu’il les réduit à être gérés. Il n’y a quasiment plus d’hommes aujourd’hui en France, c’est affreux (quasiment plus de femmes aussi si on regarde bien). Cette incroyable faiblesse fait que nous, français, allons certainement disparaître. C’est d’ailleurs déjà fait. Nous ne sommes plus tout à fait français, nous sommes des consommateurs mondialisés, à la fois incultes, lâches et cruels. Tout comme la crise du covid-19 a révélé l’effondrement de la notion même de vérité dans la tête de l’occidental moyen, la guerre en Ukraine confirme cet état de fait, exhibant l’incapacité de l’esprit occidental moderne à séparer une cause de son effet, à ne pas les confondre, à réfléchir en dehors des sentiers tracés par l’idéologie et donc la politisation de tout. C’est bien toute la pensée qui est désormais effondrée : nous sommes perdus. Ce qui est en train de se passer maintenant est hallucinant. Nous assistons à la grande acculturation des peuples d’Europe, c’est-à-dire à leur mort. À leur place se tiendra le consommateur mondialisé, acculturé, cultivé, récolté, géré par une bureaucratie mondiale. C’est complètement fou.
Telle est la Grande Réinitialisaton du Forum Économique Mondial. Celle-là même qui est une tentative d’un des trois blocs en présence – l’Occident – d’imposer sa forme d’impérialisme au reste du monde. Lénine, dans son livre « L’impérialisme, stade suprême du capitalisme » nous explique que nous ne sommes pas à la fin des années 30 mais au début des années 10… Enfin, certes, nous partageons énormément de points avec les années 30, comme le nazisme qui caractérise les régimes occidentaux aujourd’hui par exemple ; mais la Première Guerre Mondiale nous montre dans toute sa pureté l’inévitable affrontement impérialiste de monopoles en quête de mondialisation. C’est ce même affrontement, ce même mécanisme de l’impérialisme – consubstantiel du capitalisme – qui est à l’œuvre aujourd’hui en Ukraine. C’est contre cela que lutte la Russie aujourd’hui, contre cette tentative impérialiste. Le pouvoir central russe n’écrase pas les peuples qu’il domine. Nul ne sait combien de temps cela va durer et je crois savoir que malgré tout, certains peuples de Russie peinent à faire perdurer leur mode de vie. Cependant, le fait est que le pouvoir russe ne semble pas avoir été atteint par la gangrène qui ronge les élites occidentales. Il refuse de faire dégénérer les peuples qu’il tient en vu de leur intégration dans le marché mondialisé. La guerre en Ukraine est aussi le refus slave de la Grande Réinitialisation, de la tentative impérialiste d’unifier le monde en un marché de consommateurs dégénérés et surveillés. En cela, la guerre est inévitable, l’Ukraine est bien évidemment le début de la troisième guerre mondiale, elle sera nucléaire et c’est l’occident – ou plutôt le Forum Économique Mondial – qui va la perdre parce qu’il domine des peuples qu’il a dépersonnalisés et rendu totalement inefficaces. Complètement dégénérée elle-aussi, l’oligarchie néo-fasciste occidentale n’a plus de lucidité sur le réel et à préférer détruire les hommes des pays qu’elle gère en vu de maintenir localement sa domination en se mettant à l’abri de la sauvagerie de la virilité (qui est le plus grand danger qui la menace) plutôt que d’entretenir ces mêmes qualités viriles de ces peuples de façon à leur donner une chance dans l’affrontement mondial qui commence pour donner forme à la bureaucratie mondiale qui s’annonce. En tant que peuple occidental, nous sommes perdus : la roue de l’histoire est en marche et la machine à broyer se déploie. N’ayant plus aucun courage, notre défaite ne fait aucun doute, et c’est peut-être mieux ainsi tant nos maîtres sont horribles, tant ils nous détestent, nous maudissent. Quand on pense à toute cette population émasculée persuadée qu’il n’y a pas de complot, qui se croit sur le « même bateau » que la classe dominante. Quelle misère… Comment en sommes-nous arrivés là ? C’est comme si nous nous réveillions d’un cauchemar pour nous apercevoir qu’il s’agissait en fait de la réalité. Les plus lucides se frottent les yeux, n’en revenant pas mais le fait est qu’il ne reste que désolation, que tout a disparu : notre peuple, nos individualités, notre fierté, notre honneur. Nous ne sommes plus que du bétail humain qui attend l’abattoir : cela tombe bien, la machine de la guerre est en marche et elle va faire ressembler la Seconde Guerre Mondiale à de la roupie de sansonnet.
Mod-tot