Dans un article précédent, il a été vu que structurellement, le capitalisme mène à la guerre. La clé de cette spirale infernale tient dans l’impérialisme que font naître les insolubles contradictions internes du capitalisme. Ce raisonnement montre que le capitalisme n’est pas réformable : tant qu’il sera là, il n’y aura pas de paix. Plus encore, et c’est ce que je vais essayer de montrer ici, non seulement le capitalisme est la guerre permanente mais qu’en plus, il nous dirige droit vers un gouvernement mondial.
La guerre en Ukraine et la Grande Réinitialisation du Forum Économique Mondial sont les deux gestes actuels de l’impérialisme du capital financier occidental. La guerre en Ukraine, commencée dès 2014, est une conquête ultraviolente de nouveaux marchés et de sources de matières premières ; quand la Grande Réinitialisation est, elle aussi, un mouvement impérialiste mais qui, cette fois, porte son effort en une tentative de coloniser des sphères de l’intime jusque là préservées du monde marchand.
Face à ces deux mouvements de l’impérialisme du capital financier occidental se dresse la contre-attaque du reste du monde, dont les blocs russes et chinois sont l’avant-garde. Il convient d’observer la teneur de cette réponse pour tenter de comprendre si elle constitue une alternative pour les peuples, c’est-à-dire si elle pourrait autoriser des formes d’autonomie populaire.
L’impérialisme, stade ultime avant le totalitarisme mondial
L’offensive du bloc occidental qui prend corps en Ukraine depuis 2014 et au travers de la Grande Réinitialisation ne fait que confirmer les craintes de Lénine qui, dès 1916, entrevoyait l’impérialisme du capitalisme financier comme un stade transitoire vers un « régime supérieur »1. Il ne pouvait bien sûr pas encore nommer le totalitarisme qui n’avait pas été encore identifié en tant que tel. Cependant, des monopoles gigantesques étaient déjà constitués à cette époque et bien des noms qu’il cite ne nous sont que trop familiers : Bayer2, AEG3, Siemens4, Edison5, Shell6, Deutsche Bank7, Crédit Lyonnais8, Société Générale9, les banques Morgan et Rockefeller10, etc.
Ce qu’il observe déjà, c’est la contrainte à l’organisation qui jaillit de l’impérialisme de ces monopoles. Toutes les structures sociales sont condamnées à un surcroît organisationnel pour exister. Chaque activité est contrainte de s’intégrer dans une organisation à hétérorégulation programmée, chaque métier se fait progressivement happer par l’ordre monopoliste qui impose diplômes, normes sanitaires, sociales, prêts financiers, etc. Ainsi le paysan devient-il un agriculteur. Et c’est un nouvel individu qui émerge, « émancipé » de ce qui fut sa communauté mais isolé dans un ensemble organisationnel gigantesque qui, derrière de sempiternelles révolutions des mœurs, l’uniformise par un contrôle systématique de tout ses faits et gestes. L’impérialisme est aussi un mouvement de colonisation du quotidien de chacun. Et l’on comprend ici que le totalitarisme n’est pas un accident de l’histoire mais l’aboutissement funeste d’un système ignominieux né d’une fausse-route empruntée par l’humanité.
Le grand espoir de notre époque est qu’un pays se lève actuellement contre cette abomination : la Russie. Derrière elle se tient la Chine et le reste du monde non-occidental. Il semble évident que l’occident ne peut l’emporter. Sa civilisation va finir dans les poubelles de l’histoire, certainement dans des convulsions affreuses qui vont nous entraîner à notre perte en tant que peuple – peut-être par la guerre – mais qui nous promettent en tout cas la fin du projet totalitaire tel que porté par le capital financier occidental.
État des lieux de l’opposition à l’Occident collectif
Pour comprendre les perspectives qui poignent derrière l’inévitable défaite occidentale – perspectives en termes d’émancipation des peuples, de sortie des ténèbres totalitaires qui obscurcissent désormais entièrement notre ciel – il convient d’observer la forme de la contre-offensive que mène le bloc « multipolaire conservateur souverainiste » comme l’appelle Andrew Korybko.
Dans la situation actuelle, la rupture avec l’Occident collectif semble définitive et les Russes semblent en avoir visiblement terminé avec les « partenaires » et autres politesses. Le bloc occidental apparaît totalement isolé sur la scène international. Où que l’on regarde, la contre-offensive est générale.
Pour s’en convaincre, on peut se reporter discours de Vladimir Poutine du 22 juillet 2022 à la session plénière du forum « Idées fortes pour une nouvelle époque » organisé par l’Agence D’Initiative Stratégique russe. M. Poutine y explique que l’ordre occidental – qu’il appelle le « milliard doré » – est raciste et néo-colonial. Plus encore, il le décrit comme totalitaire : « L’idéologie mondialiste et pseudo-libérale sous-jacente ressemble de plus en plus au totalitarisme et restreint l’effort créatif et la création historique libre. » Plus loin il ajoute : « En effet, ce n’est pas un hasard si le « milliard doré » a atteint son but et réalisé beaucoup de choses, mais il n’y est pas arrivé parce qu’il a mis en œuvre certains concepts. Il est principalement arrivé là où il est en volant les autres peuples en Asie et en Afrique. » Le propos est très dur et indique que la Russie a vu l’aspect totalitaire du bloc occidental.
Croit-elle qu’elle parviendra à éviter ces mêmes tendances, inhérentes au capitalisme, chez elle et ses partenaires eurasiatiques ? On dirait bien que oui mais de toute façon, a-t-elle le choix ? Une nation qui ne développerait pas des moyens de production aussi puissants que ceux que génère le capitalisme aurait-elle la possibilité de s’opposer et vaincre l’Occident collectif ? En l’état actuel des choses, c’est peu probable. C’est pourquoi la Russie propose un nouvel ordre mondial capitaliste dans lequel l’Asie, l’Afrique et l’Inde ne seraient plus pillées par les Occidentaux.
Ainsi pour l’Afrique, Sergueï Lavrov écrit : « Les relations russo-africaines sont basées sur les liens d’amitié et de coopération éprouvés par le temps. Notre pays n’a pas terni sa réputation par des crimes sanglants du colonialisme et a toujours sincèrement soutenu les Africains dans leur lutte pour la libération du joug colonial. […] Aujourd’hui nous sommes solidaires avec les revendications des Africains de mener à bien le processus de décolonisation et nous soutenons les initiatives appropriées au sein de l’ONU. Le partenariat multiforme avec les pays d’Afrique reste une des priorités internationales de la Russie. »
À l’opposé du monde ouvert du bloc monopolistique occidental, le bloc russe en propose un multipolaire. On est bien loin des lamentables performances de Macron en Afrique. Au delà des bourdes de ce dernier, dignes d’un enfant mal élevé, le discours de la France et de l’occident ne passe plus en Afrique comme on peut le voir ici et là. C’est vraiment une ère qui se termine, l’ère des abus répétés, de l’exploitation la plus outrancière, de cette Françafrique qui a fait tant de mal aux africains, les empêchant de vivre à leur manière, créant des antagonismes et des haines absolus. Cette époque est en passe de se terminer et cela est bon pour tout le monde.
La Chine suit ce mouvement et son ministère des affaires étrangères vient d’exiger des enquêtes internationales sur « Les violations atroces des droits de l’homme commises par les États-Unis et leurs alliés, qui défient la conscience humaine, ne sont pas des cas isolés. Elles sont persistantes, systémiques et récurrentes. […] Ceux qui se font le plus entendre pour défendre les droits de l’homme se sont avérés être les assassins les plus meurtriers de civils innocents. Il devrait y avoir une enquête internationale approfondie sur les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme commis par le Royaume-Uni et les États-Unis, afin que justice soit rendue aux victimes innocentes et que les peuples du monde entier soient protégés contre de nouvelles brimades et cruautés. » L’Afrique suivra inévitablement ce chemin, le temps de faire tomber des citadelles coloniales telles que le franc CFA.
En fait, ce à quoi nous assistons correspond à la contre-offensive des blocs monopolistiques russe et chinois. L’idée est de détourner les pays victimes du néo-colonialisme occidental de l’ordre financier issu de Bretton Woods basé sur le dollar en les introduisant dans un nouvel ordre mondial multi-polaire et souverainiste. La tentative va certainement marcher. Sergueï Lavrov explique que la Russie travaille à baisser la quantité de dollars et d’euros dans ses échanges. Elle souhaite constituer un système financier international indépendant des « États inamicaux ». De telles tentatives ont coûté la vie à Mouammar Kadhafi ou à Saddam Hussein. Mais les temps ont changé et la Russie ou la Chine ne sont pas la Libye ou l’Irak.
Par conséquent, ces puissances développent leurs échanges sur ce mode-là, à l’écart du système financier occidental. C’est le sens du Greater Eurasian Partnership qui inclut des initiatives majeures telles que l’International North South Transportation Corridor (INSTC). Initialement conclue en septembre 2000 entre la Russie, l’Iran et l’Inde, il s’agit d’une voie de communication continentale qui relie Saint-Pétersbourg à Bombay que relance le contexte géopolitique actuel. Elle constitue une alternative à la route du canal de Suez, considérée comme peu sûre car devant passer par les eaux de l’Europe de l’Ouest. En l’état actuel du développement de l’INSTC, les marchandises mettent 14 jours de moins que par bateau et ne passent que par des pays amis.
Lors de son discours de la session plénière du 25ème Forum Économique International de Saint-Pétersbourg, Vladimir Poutine a déclaré : « Nous pensons que le développement d’une infrastructure de paiement pratique et indépendante dans les monnaies nationales est une base solide et prévisible pour approfondir la coopération internationale. Pour aider les entreprises d’autres pays à développer des liens logistiques et de coopération, nous travaillons à l’amélioration des couloirs de transport, à l’augmentation de la capacité des chemins de fer, de la capacité de transbordement dans les ports de l’Arctique, ainsi que dans l’est, le sud et d’autres parties du pays, y compris dans les bassins d’Azov-mer Noire et de la Caspienne – ils deviendront la section la plus importante du corridor Nord-Sud, qui fournira une connectivité stable avec le Moyen-Orient et l’Asie du Sud. Nous nous attendons à ce que le trafic de marchandises le long de cette route commence à augmenter régulièrement dans un avenir proche. » Cette année, dix nouveaux pays se sont agrégés à l’INSTC : l’Arménie, la Géorgie, la Turquie, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, la Biélorussie, le Tadjikistan, le Kirghizistan, Oman, la Syrie et même l’Ukraine (mais évidemment, nul ne sait ce que va devenir cette candidature). L’Inde a récemment invité l’Afghanistan et l’Ouzbékistan.
Il y a là une initiative nord-sud qui prend des proportions qui doivent donner des sueurs froides aux membres du Forum Économique Mondial. Et ce d’autant plus quand on observe sa cohérence avec l’Initiative Ceinture et Route, la fameuse Route de la Soie promue par la Chine. Il s’agit clairement d’un redéploiement des forces économiques mondiales qui s’effectue loin des réseaux occidentaux, de l’OTAN, bref loin de l’ordre de Bretton Woods.
Et les peuples dans tout ça ?
On pourrait bien sûr se réjouir de voir l’occident totalitaire devenir le vilain petit canard de l’ordre international. Il y a même quelque chose de jouissif à voir les gesticulations d’un des nabots méchants que le Forum Économique Mondial est parvenu à mettre à la tête d’un pays occidental – Macron – réclamer à cor et à cris (et bien sûr, comme il est de mise pour tout larbin, dans la langue de ses maîtres anglo-saxons) le retour à un ordre mondial unique.
Mais à y regarder de plus près, la situation reste malgré tout préoccupante pour les peuples. Ce qui est inquiétant au vu de la forme de cette contre-offensive, c’est qu’elle mène visiblement vers le « développement » de zones jusque là préservées de l’uniformisation du monde marchand. Ainsi, les nations du pourtours de la mer Caspienne sont encore largement constituées de communautés régies par des systèmes de valeurs plus proches de la tradition que de l’individu « émancipé » par le progrès, c’est-à-dire colonisé par la marchandise. Le développement d’infrastructures de transport de cette taille va engendrer l’urbanisation et la colonisation par le marché, donc la fin d’un monde où les pratiques autonomes avaient encore une place.
Plus encore, j’ai montré ici que l’impérialisme n’est pas un accident du capitalisme, un choix politique effectué par le bloc occidental. Non : il est la conséquence nécessaire des contradictions internes du capitalisme qui se condensent dans la baisse tendancielle du taux de profit théorisée par Marx.
En d’autres termes, si les tendances totalitaires à l’œuvre en occident sont la suite logique de l’impérialisme, que celui-ci est la conséquence nécessaire du capitalisme, alors le développement des initiatives présentées plus haut, en accroissant les forces capitalistes du bloc souverainiste, prépare l’affrontement des monopoles du bloc eurasiatique après sa victoire sur l’Occident collectif. Cela prendra le temps qu’il faudra mais les contradictions internes du capitalisme mèneront aux mêmes vicissitudes. En effet, les luttes que mènent les blocs monopolistiques peuvent prendre de nombreuses formes, de la Grande Réinitialisation à la guerre, mais le contenu reste identique : le partage du monde.
Il y a fort à parier qu’après la défaite occidentale, tôt ou tard, la Russie et la Chine devront s’affronter. À ce sujet, on aimerait bien comprendre les raisons exactes qui font que Lénine n’est pas d’accord avec Karl Kautsky quand il prédit l’avènement « d’un monopole universel, d’un trust mondial unique »11, c’est-à-dire d’une bureaucratie gestionnaire mondiale. L’argumentation de Lénine n’est pas claire du tout et l’on peine à comprendre pourquoi l’affrontement impérialiste des monopoles du monde entier ne mènerait pas à la victoire définitive de l’un d’eux. Peut-être Lénine craignait-il que la position de Kautsky ne démobilise le prolétariat en lui faisant miroiter la perspective d’une issue « honorable » dans un capitalisme apaisé par la victoire finale d’un monopole sur tout les autres, c’est-à-dire la possibilité d’une paix mondiale perpétuelle sous un joug qui remplacerait l’armée par la police.
Cette dernière possibilité – effectivement effrayante – semble la plus plausible pour expliquer la critique de Lénine. Il est cependant à craindre que pourtant, la position de Kautsky soit la plus probable et, en plus, réalise la crainte de Lénine : celle d’un acquiescement des peuples à une violence totalitaire de type « managériale », à un carcan en apparence plus doux que l’ultraviolence des totalitarismes archaïques du XXème siècle, mais plus systématique. C’est en cela que l’on peut se demander si, plutôt que de considérer le totalitarisme comme un régime politique, il ne serait pas plus pertinent de l’aborder comme une civilisation voire une ère. Son avènement signifierait l’entrée de l’humanité dans son deuxième âge : le premier âge – qui serait en passe de se terminer sous nos yeux – serait celui de l’autonomie, de la coutume ; le second serait celui de son intégration dans un système global à hétérorégulation programmée (« hétérorégulation » car la cause de sa régulation ne serait pas interne mais externe. « Programmée » car cette cause ne serait pas spontanée mais serait issue d’une intention, celle de la classe dominante).
Une telle perspective est absolument catastrophique, évidemment. Elle signifierait la fin de l’histoire. On peut d’ailleurs se demander si ce n’est pas exactement ce que recherche toutes les oligarchies du monde et on ne peut que rester interloqué face au projet d’un dingue comme Jeff Bezos qui veut fabriquer une horloge qui durerait 10 000 ans. Mais il faut bien comprendre que l’histoire est une dynamique, pas une mécanique. Nous n’en connaissons pas l’aboutissement. N’en déplaise à nos maîtres…
En effet, si la Chine ne laisse planer aucun doute sur ses tendances totalitaires, on peut se demander ce qu’il en est de la Russie. Le pouvoir russe semble en effet désireux de promouvoir la préservation et le renforcement des valeurs spirituelles et morales traditionnelles. Or cette tendance est opposée au développement du capitalisme. En un sens, le Kremlin semble proche des positions de Kautsky qui voyait l’impérialisme comme une politique qu’il était possible de ne pas choisir pour une nation capitaliste. Lénine s’est érigé contre cette approche, montrant que l’impérialisme n’est pas un choix mais une nécessité dans le capitalisme. Or, il y a une convergence de vues entre les russes et la droite américaine dans le sens où les deux imaginent que la libre concurrence est un état pérenne dans le capitalisme, que la perversité du système actuel n’est due qu’à la bande de malades du Forum Économique Mondial. J’ai déjà montré qu’il s’agit certainement d’une erreur funeste. Cela revient à psychologiser des phénomènes structurels et cette erreur est porteuse de grands malheurs pour l’avenir.
Dans ce cadre, si l’État russe ne semble pas totalement aux mains des monopoles privés, comme en occident, on peut se demander si ses forces pourront résister à celles des monopoles privés qu’il tend à développer par sa politique économique telle que présentée plus haut. Si le monopole public qu’est l’État russe parvient à résister un certain temps, le pourra-t-il tout le temps ? Cela est peu probable. Tôt ou tard apparaîtra une situation où les monopoles privés seront en position de le vampiriser. Pourquoi cela ne se produirait-il pas ? Le développement économique capitaliste tend à la constitution de monopoles gigantesques qui ne cessent d’enfler au point d’être ensuite en mesure de parler d’égal à égal avec les États. Et il suffirait d’une fois… Dans tous les cas, quelque soit l’issue des affrontements qui se tiennent au sein même de l’appareil étatique russe, il est inévitable que le bloc monopolistique chinois se heurte à lui à terme, en raison de ces fameuses contradictions internes du capitalisme décrites par Marx.
Comme on peut le voir, le temps est extrêmement dangereux ; nous en sommes à un de ces instants de bascule de l’histoire et le seul espoir de résistance pour le moment semble être la Russie. Mais alors ce pays apparaît lui-même livré à des incertitudes extrêmes, comme il vient d’être vu, et l’on peut se demander par exemple ce que sera la succession à Vladimir Poutine.
Globalement, rien de ce qui s’annonce n’est réjouissant en termes de liberté populaire. Comment ne pas penser à la sinistre prophétie de George Orwell parvenu au seuil de sa vie ? « Si vous voulez une image du futur, imaginez une botte qui piétine un visage humain pour toujours. » Nous voici prendre pied dans ce qu’il convient peut-être d’appeler la nuit des peuples.
Jacques Roure
note 1 : Lénine, L’impérialisme stade suprême du capitalisme, Éditions en Langues Étrangères, Pékin, 1977, p.105.
note 2 : Ibid., p.24.
note 3 : Ibid., p.56.
note 4 : Ibid., p.80.
note 5 : Ibid., p.81.
note 6 : Ibid., p.83.
note 7 : Ibid., p.33.
note 8 : Ibid., p.36.
note 9 : Ibid., p.36.
note 10 : Ibid., p.44.
note 11 : Lénine, op. cit., p.113.
Je découvre cet article auquel je souscris. Je suis trop fatigué pour m’étendre. La Russie et la Chine se complète, mais le plus puissant pourrait un jour décidé de manger le plus faible, l’histoire n’est plus à un paradoxe près…